Pistes

  • Pour ne pas perdre plus de temps. Le rythme actuel de la rénovation est trop lent. Ne nous voilons pas la face, l’objectif de la Rénolution est inatteignable. Les difficultés de production et d’approvisionnement en énergie nous touchent déjà alors que nous commençons seulement à isoler. N’attendons pas.
  • Pour plus d’efficacité dans l’efficacité, cibler l’isolation des toitures, et encourager les changements de pratiques.
  • Supprimer des classes PEB la mention de kWh. Celle-ci est trompeuse et s’apparente trop à une consommation réelle, alors que les deux grandeurs ne sont pas comparables directement. (kWh/m².an d’EP vs kWh d’EF).
  • Mettre en place le passeport bâtiment, rassemblant énergie et droit au logement décent, donc rassemblant efficacité, usage, droit et salubrité. Distinguant propriétaires d’usage, propriétaires lucratifs et locataires.
  • Valoriser une occupation optimale du logement, par exemple en incluant le nombre de chambres en rapport avec la composition du ménage.
  • Permettre au propriétaire de modifier le certificat PEB sans repasser par un certificateur, pour tout ce qui touche un changement d’occupation du bien (compo de ménage, décès, déménagement).
  • Prendre en compte le déphasage thermique des isolants dans le calcul de la surchauffe du protocole PEB
  • Abaisser les exigences R lorsque l’on utilise des isolants biosourcés.
  • Valoriser ou a minima faciliter les solutions low-tech comme la ventilation A+, le chauffage décentralisé, les solutions plus résilientes, plus économiques et plus écologiques.
  • Conditionner l’isolation à une bonne ventilation, pas seulement lors du remplacement de châssis soumis à PU.
  • Réactiver et pérenniser le gel d’indexation des loyers pour les Classes F et G
  • Pour plus de justice, de liberté, et de créativité. Prendre en compte les alternatives qui fonctionnent, les encourager, et de favoriser la recherche dans un maximum de directions pouvant contribuer à atteindre les objectifs. C’est aussi se donner le droit de toucher les locataires autant que les propriétaires.
  • Nous le répétons ici, le bâtiment ne consomme pas d’énergie, c’est l’occupant.e, de par ses besoins et usages spécifiques qui est le vrai moteur de la consommation énergétique. Nous trouvons donc qu’il serait plus judicieux de valoriser la sobriété au même titre que l’efficacité, valoriser la non-consommation réelle plutôt que la non-consommation potentielle.